Je te propose de gonfler à bloc ton égo ou bien faire rager tata Andrée. Les arguments tellement vrais mettant en opposition une vie sédentaire à une vie nomade. Les petites anecdotes qui permettent de se dire, « oh oh mon gars je vis une vie bien mieux ».
Le bon coup de pied de bottes de 7 lieux, le match du siècle : la vie nomade VS la vie sédentaire.
Spoiler, une vie nomade c’est presque une vie sédentaire, mais qui la sublime avec des coups critiques et des combos ultimes qui balaient tout ce que tu ne supportes plus.
Alors, mettons en perspective tout ce que tu vas perdre comme tes congés, tes weekends, ton stress sociétal et la routine des poubelles de tris contre bien mieux avec le merci en prime.
Vie nomade VS vie sédentaire, une définition de l’équilibre
Car nous ne sommes pas tous de bons funambules, voyons ensemble comment être en équilibre même en jonglant et sur un pied.
La vie nomade c’est une redéfinition de la routine sédentaire
La routine, ce n’est pas un mot péjoratif et si ça l’est devenu c’est à cause de la perversité d’une routine imposée par sa vie sédentaire. Mais ce qui est bien avec une vie de nomade c’est que tu dis adieu à la perversité de la routine.
Oui, car la routine, on a beau en grande parti dire que nous ne l’aimons pas, et bien elle fait partie de notre vie, elle rythme notre quotidien.
Parce que oui en tant que nomade, nous avons une routine. Nous la cherchons même, mais elle est différente et c’est ce qui fait toute la différence.
Je m’explique avec un instant mon témoignage perso. Dès que je suis partie de chez mes parents à 18 ans et jusqu’à ma vie de nomade, j’ai déménagé pas loin de 11 fois en 13 ans… Un peu instable la fille ? Peut-être. Le fait est que je m’ennuie très vite, j’aime changer, rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouveaux lieux et explorer.
Si je reste au même endroit j’ai tendance à me vider de mon essence, de perdre mon éclat. J’ai l’impression de dépérir. Pourtant j’ai essayé, tenté et expérimenté, mais non ce n’est pas mon truc, ce n’est pas pour moi.
Faire la même chose inlassablement, toute la journée, avoir des journées d’ailleurs qui se ressemblent, des semaines, des mois et finalement des années avec les mêmes rituels dénués de sens. Pas parce que nous en avons envie, mais parce que cela nous est imposé. C’est ça la perversité de la routine.
Se lever, laver, emmener les enfants à l’école où on délègue notre rôle que nous aimerions investir, partir bosser dans un métier qui plus les années passent devient alimentaire et non passion, rigoler des mêmes blagues pour ne pas être désagréable avec le collègue un peu lourd, acquiescer à notre patron alors que nous voudrions lui dire merde, refaire ces mêmes trajets tous les jours, récupérer les enfants à une heure bien trop tard pour en profiter, à peine croiser son conjoint, devoir faire le repas, laver les enfants, les devoirs, ranger la maison, s’abrutir devant la télévision, un ordinateur, une tablette pour permettre à notre cerveau de se vider de cette vie pas exactement faite pour nous, mais qui paie ces putains de factures comme on dit… et qui nous permet d’être dans ce moule à l’instar de ces gens que nous critiquons. Voilà comment tu te vides de tous tes rêves et qu’au final tu te rends compte que c’est une mort lente assurée ou pire une abnégation…. Je suis sûre que tu ressens tout du moins en partie ce que j’explique ?
Ben voilà pourquoi j’ai tué cette routine, car si la routine est morte, vive la routine non ?
Aujourd’hui ma routine c’est celle que je décide et dans l’ordre que je veux . Oui j’ai des trucs un peu relous qui reviennent comme devoir refaire le plein d’eau de mes cuves, trouver où les vider, chercher des poubelles. Oui j’ai des routines choisies comme me mettre devant mon ordinateur pour travailler, préparer mon pain pour le lendemain. Des routines de cœur, comme faire les rituels du soir, du matin avec mes enfants et j’aime ça. Elles suivent mes envies et surtout elles ont du sens. Je ne les aime pas toutes, mais elles ont du sens ! Et ça, c’est toute la différence de la routine sédentaire subie, un non-sens pour la plupart.
Dans mon environnement c’est pareil. C’est drôle comme l’être humain a besoin de se retrouver une certaine routine, mais une routine encore une fois choisie, quand tu subis ta routine dans ton quotidien sédentaire, moi, nous, les nomades, toi bientôt, tu vas la choisir.
Aller manger au petit indien du coin, prendre ton pain dans la même boulangerie, aller aux mêmes primeurs… Faire un petit tour dans la nature pour prendre l’air. Ben je recherche cela encore aujourd’hui, pour un temps donné. Quand nous arrivons dans un nouveau lieu, nous regardons ce qui nous attire, nous inspire et cela devient notre commerçant, notre cantine, notre balade du soir, notre nature, notre balade des toutous pour un moment.
Franchement, cette routine elle est pas mal non, elle donne envie de changer et donne un bon point à la vie nomade hein ?
La bonne fatigue de la vie nomade VS la fatigue malsaine de la vie sédentaire
Je ne peux pas dire que je ne suis plus jamais fatiguée, mais ce n’est pas cette putain de fatigue malsaine qui te colle à la peau et dont tu ne peux pas te débarrasser ! Le truc qui est issu de ton stress au boulot, du rythme de fou que tu t’infliges. Oui, car être une personne épanouie c’est être une wonderwoman dans la société actuelle (ça marche aussi pour les hommes, mais que veux-tu je parle pour ma gente qui a quand même statistiquement une charge mentale bien supérieure). Où tu sais tout gérer de front et en plus avec le sourire sans te plaindre, en bas et talons hauts !
Aujourd’hui si je suis fatiguée c’est soit que j’ai trop visité dans la journée, trop profité, trop fait de sport, trop dur ! Ou bien parce que trop travaillé, trop cogité, car chez moi ça fuse beaucoup.
Ben quand je sens ces signes, je peux me poser, me reposer, recharger mes batteries et pas dans 3 h, pas dans 4 jours, non maintenant. Ça change toute la donne, elle ne s’immisce pas en moi.
Mon Dieu que je ne regrette pas cette pression bien sociétale du « tout va bien en façade, j’assure un max, alors qu’au final j’en chie à mort et je dois continuer, car ce n’est pas le moment de se reposer ! »
Je me repose au moment de mes règles, donc je les gère.
Je me repose quand je suis fatiguée, donc je la gère.
Je reprends mon souffle après le sport quand j’ai trop tiré donc je le gère…
Je vais même plus loin, je suis contente quand je suis fatiguée à la fin de la journée et que je me laisse happer par le sommeil le sourire aux lèvres. L’accomplissement d’une journée bien remplie d’activités que je voulais, que j’ai choisi. Je vais laisser à mon corps, mon esprit, le temps pour se reposer à son juste besoin, sans alarme ni réveil.
2 points pour la vie nomade non ?
La vie nomade assainit ton budget
Encore un cliché de la vie sédentaire que tu vas aimer ne plus avoir ! Tu n’as plus ces satanées factures dans la boite aux lettres/mail ! Bon j’exagère un peu, car j’ai encore quelques frais fixes, mon assurance santé & bus, mes frais bancaires & d’entreprise, mon téléphone & internet et c’est tout. Ben oui, je n’ai plus de logement fixe, je n’ai plus d’assurance pour lui, plus d’électricité pour lui, plus d’eau pour lui, plus de gaz pour lui, plus d’impôt foncier pour lui, plus de taxe ménagère pour lui, plus de loyer ou crédit pour lui… Et ça, ça dans un budget c’est une montgolfière d’oxygène.
En charge fixe actuellement en Amérique du Nord j’en ai pour environ 500 € et toi ? Mes charges variables, la nourriture, l’essence, les loisirs… vont venir s’adapter à ce que je décide de dépenser. Nous pouvons dépenser 1200 € dans des pays dits pauvres comme 3000 € dans les pays dits occidentaux, mais toujours par choix, en me faisant plaisir, mais surtout, tous les mois je vais faire des économies. Avoir si peu de charges fixes me permettent les ajustements qui me font gagner en équilibre. Je décide où je vais dépenser mon argent et à quel point je vais économiser.
Et toi dans ta vie sédentaire ? C’est un peu l’uppercut dans la face du train de vie sédentaire.
L’espace-temps nomade VS l’espace-temps sédentaire
Ne nous arrêtons pas en si bon chemin je te sens bien chaud bouillant mon petit dragonnet, alors allons explorer le monde temporal.
Dans la vie nomade, tu n’as plus de weekend
Dans le même genre, ne plus faire ses courses le samedi matin ! Car oui en rentrant à pas d’heure tous les soirs, ben au final tu n’as pas le temps d’y aller en semaine, tu dois donc y aller le samedi matin et ça te prend la matinée, car c’est la place où… tout le monde est… pas par fun, mais par devoir.
Maintenant, mes courses se font en semaine, quand j’ai le temps de voir dans certains pays il n’y en a quasiment pas, je mange au restaurant tous les jours, car c’est meilleur et moins cher. Ou bien je vais aux petits commerces du coin suivant mon envie culinaire. J’adore ma vie !
Mais attend ce n’est pas fini, nous ne sommes que samedi midi, voyons ! Le ménage du dimanche matin, nous en parlons ? Oui toujours avec le même refrain, ton ménage en semaine tu n’as pas le temps de le faire, tu fais le strict minimum, mais voilà le weekend tu dois faire le gros ! Et pas te faire le gros. OK elle n’est pas bonne celle-là, bouge le gros et attrape le balai. Donc les lessives, le repassage pour les dingues qui le font encore, la poussière, bouger pour de vrai le canapé pour passer l’aspirateur et maudire le dernier qui à renverser les céréales du lundi matin, la serpillière, le pliage du linge avec la rage des chaussettes à l’envers, voir les vitres… Oh que je déteste faire les vitres. Une maison c’est dur à entretenir et nous avons aussi toujours tous les trucs à bricoler !
Aujourd’hui mon chez-moi c’est 30 m2. Tu passes le balai après le repas ou bien, car tu as ramené du sable, ça prend 5 min, car généralement. Tu fais ta lessive quand tu veux dans la journée et plier le linge (si tu as des enfants, ils sont dispo ils ne sont pas à l’école). Et vu que tu n’as pas physiquement devant toi des collègues ou un patron, voir pas du tout, que ton travail est chez toi, tu peux t’habiller comme tu veux, même pas besoin de repasser les chemises !
Oh mon dieu, mais le gain de temps ! Car rien qu’avec ces 2 activités, plus de la moitié de ton week-end est passé et je ne te parle même pas des devoirs des enfants, du repas interminable chez la belle-mère, des activités extrascolaires où tu fais le taxi, si ? Non, car si je rajoute ça au final tu n’as rien fait pour toi ce week-end hein ?
Bon le week-end sédentaire boite un peu beaucoup quand même, vive les jambes guillerettes de la vie nomade. Car pour de vrai pour la plupart des nomades, les week-ends ne sont plus attendus, car…
Chez les nomades les semaines deviennent justes des jours
Mais de quoi je parle ? Mais d’une jouissance sur le temps, mon ami ! Dans la vie d’un salarié il y a 2 moments clés, le vendredi ou samedi, qui annonce le début du weekend, où dans ta tête c’est « oh punaise ça y est j’ai survécu au boulot, je suis arrivée au bout, à moi le repos, le plaisir, la joie…. » Et le… Dimanche ou lundi soir qui annonce, la fin du weekend avec « oh bordel, mais c’est passé trop vite, je n’ai rien pu faire, je déprime c’est la fin de monde, ma vie est trop bad ». D’ailleurs le savez vous, mais les suicides augmentent les lundis matin.
Ben j’ai un secret à te dire, mais la plupart du temps je ne sais pas quel jour nous sommes ! Et oui. D’ailleurs j’ai tendance à bosser tous les jours.
Non ne fait pas ces yeux ! Ce n’est justement pas le bagne et j’aime ça.
Quand tu deviens nomade, tu suis ton rythme, et au final un lundi, samedi, dimanche, vendredi c’est un jour comme les autres. La grosse, mais alors grosse différence c’est qu’il n’y a plus de lendemain déprime, c’est l’inverse, car tu vas adorer ce que tu fais ! Tu vas gérer ta semaine comme toi tu l’entends, et peut-être que comme moi, tu vas la gérer à la mission, prendre un jour quand tu te dis que tu ne seras pas efficace, que tu as envie de prendre un moment pour toi. Récemment j’ai eu envie de prendre toute ma journée pour apprendre des techniques de photo et bien je l’ai fait sans me dire que je devais attendre le weekend et sacrifier du temps en famille. Nous n’avons pas envie de bosser ni Dimitri, ni moi, ni les enfants et bien nous sortons, jusqu’à ce qu’on se dise, c’est bon, on est repus, on rentre et 9 fois sur 10, nous bossons en rentrant.
Imagine 2 secs si tes 35 h tu les divisais en 7 au lieu de 5, tu travailles un peu et tu profites beaucoup ? (bon je ne sais pas si tu es prêt, mais je te le dis quand même, tu es tellement plus efficace qu’en 20 h tu fais l’équivalent d’un 35 h, imagine le temps libre… chut)
Tu suis ton rythme biologique ! Dit en passant, je me lève à l’heure que j’ai besoin et non un dictat du réveil ! Ça aussi c’est bon, car tu deviens ultra performant et productif. Je suis très matinale, c’est mon rythme, je travaille généralement de 6 à 11 h, tout le reste de la journée est à moi pour vivre. C’est un luxe de pouvoir choisir ses horaires de travail, un très grand luxe croit moi !
Bam, boum, aïe, la vie sédentaire.
Le nomade n’a plus de congés payés
Et oui, c’est trop bon de ne plus avoir 5 semaines de vacances par an ! J’imagine tes gros yeux là, mais attends encore une fois et lis la suite.
Pourtant aujourd’hui, en toute honnêteté, je ne prends pas 5 semaines de vacances, je ne sais même pas combien de jours, coller bout à bout je prends. Depuis plus de 9 ans sur la route, je ne crois pas que nous ayons pris une semaine d’affilée de vacances avec Dim. Et franchement ne plus avoir à subir ces 5 semaines de vacances c’est trop bon ! Si je te s’assure.
Car franchement les 5 semaines de vacances d’un sédentaire c’est avec le recul une belle arnaque ! C’est le truc que tu attends le plus et soit :
« Bon chéri pour les prochaines vacances, on peut se prendre des vacances en amoureux ou bien 50 chez tes parents, 50 chez les miens ? » Ah oui ça c’est des vacances ! « mais il faut bien visiter la famille, on n’a pas le temps de les voir le reste du temps ».
Ou bien, tu les attends depuis des mois, elles sont là et tu es trop crevé, tu te permets de relâcher la pression, ton corps le ressent, il sait que le reste de l’année il ne peut pas flancher, alors là il autorise que tu sois malade…
Nan, mais, sérieux des vacances, si tu prends juste une semaine ça n’est pas assez long pour en profiter tu as tout juste le temps d’à peine recharger les batteries, 2 semaines ça commence à arriver et 3 semaines c’est le top, oui, mais il faut déjà reprendre le boulot et maintenant mon gars tu as presque plus de congés pour le reste de toute l’année entière, tu es en apnée pour le reste de l’année !!!! Alors si en plus tu prends un jour pour emmener ton fils là-bas, qu’il a été malade, que la nounou a été malade, que son âne a été malade… L’arnaque quoi, tu ne profites pas de ton temps mort !
En plus, généralement tu dois jongler avec ton agenda, celui des enfants, voire de la nounou, de ton conjoint, de ton patron, de tes collègues, des prix, de l’école… Donc tu ne pars pas quand tu en as envie, besoin, tu pars par défaut quand les autres feux sont aux verts….
Ah et ne parlons même pas du retour de congés avec les machines à faire, les courses à refaire, les embouteillages à revivre, la tonne de mails à lire et traiter, ton patron « bien reposé ? Car maintenant il faut que ça pulse »…
Quand tu es nomade, tu prends des jours non pas quand les feux sont verts, mais quand tu en as envie. Tu vois c’est un peu comme le concept de Google, tu es tellement bien en accord avec ton corps que tu ne te rends pas compte du temps qui passe, je pense en y réfléchissant que je ne prends pas 5 semaines dans l’année, mais je suis en voyage à l’année, je n’ai plus de fatigue malsaine ! Je vis à mon rythme, je sais que je l’ai déjà dit 15 fois, mais c’est tellement important !
Alors à toi de trouver le temps pour devenir nomade non ?
Une vie nomade c’est une nouvelle vision du travail & gestion du stress
Bon après avoir parlé de vacances nous nous devons de parler travail.
Les transports pour aller au boulot c’est fini dans une vie nomade
Mamamia ! Un gros sujet ça aussi ! Ne plus avoir de transport pour aller bosser !
Me concernant, mes dernières années avant de devenir nomade, j’étais gestionnaire en patrimoine itinérante, j’allais chez mes clients… Le truc de fou, avec presque 2000 km par semaine, où quand tu arrives les weekends et qu’un pote, ton mari, le voisin te dit, « aller on va faire un tour » que tu comprends qu’il va falloir prendre la voiture, que tu vas te cacher tremblante dans le lit.
Sans en arriver à un extrême comme ça, je sais que vous êtes de plus en plus nombreux à avoir des métiers à la con. Quoi qu’il en soit, pour la plupart et surement toi, tu as un trajet pour aller au boulot, tu as une pause parfois de 2 h et tu ne peux pas rentrer chez toi, donc tu dois supporter au choix ton collègue ou ce temps mort… au moins tu avances dans CandyCrush.
Aujourd’hui, je me lève, je déjeune et oh ! Mon bureau est là ! Bon ben, bonjour mon petit ordinateur. Et quand je fais une pause, oh ! Mais je peux profiter des gens que j’aime, ils sont là ou bien me prendre mon thé au soleil sans avoir un patron qui me dit que mes 10 min sont passées.
Punaise sur une journée, tu gagnes un temps fou, pour tout ce que toi tu n’as pas le temps de faire dans ta vie sédentaire !
Imagine, ta journée, si tu enlèves tous tes temps morts à la « bip » ! Ton trajet, ta pause déjeuner, voir tes autres pauses, peut-être même le temps que tu prends tous les matins, soir, pour te préparer ton repas du lendemain au boulot, voir le temps pour te préparer le matin (je ne dis pas qu’il ne faut plus s’occuper de soi, mais le weekend prends-tu autant de temps ?), le temps pour déposer les enfants à l’école… Et que tu l’optimiserais comme tu en as envie ? Combien de temps gagnerais-tu par jours ? Vas-y dis le moi en commentaire si tu en as l’élan, dis-moi combien de temps tu gagnes !
D’ailleurs quand tu es nomade, tout cela fait redéfinit ton environnement de travail
En commençant par ta relation avec ton boss.
Alors ça dans une vie de nomade c’est le pied ! Non pas que tous les boss sont des C… j’ai d’ailleurs eu parfois des boss excellents, si si ça existe. Mais franchement le truc que tu ne regretteras pas c’est le fait de ne plus avoir besoin de prendre des décisions en fonction d’eux, de son chef, des chefs des chefs, et remontez ainsi jusqu’au pape… Juste pour leur faire plaisir alors que toi tu sais que c’est une mauvaise décision !
Et ça tu le ressens quand tu bosses pour toi en freelance ou bien en remote. Car tu es indépendant dans ton travail, tu gères ton temps de travail.
Moralité il y a une connerie et bien c’est de ta faute ! Tu ne peux pas imaginer comme c’est reposant de n’avoir à s’énerver que contre soi-même et pouvoir alors changer d’avis rapidement pour mieux avancer !
Mais ce n’est pas tout, c’est aussi ne plus subir la fausse reconnaissance du monde de l’entreprise. Oui tu sais celle où ton boss vient te voir tout mielleux te disant :
« tu bosses vraiment bien, je suis fière de toi et c’est d’ailleurs pour ça que je te donne plus de responsabilités ! »
« oh chouette merci c’est gentil, et niveau salaire ? »
« Pardon Stéphanie ? Je ne comprends pas, tu n’es pas contente de ta promotion ?
« Ben si, mais une promotion c’est aussi une augmentation de salaire, en fait je vais travailler plus, mais pas gagner plus ? » Macron sort de ce corps.
« Mais il ne faut pas le voir comme ça, il faut le voir comme une opportunité, une marque de confiance laisse le temps au temps et tout arrivera. »
« Mouais tu me prends pour une quiche, tu me regardes dans les yeux pour me dire ça, je dois te sourire et te dire merci en prime !? »
Franchement ça c’est une bien une bonne raison. N’avoir de compte à rendre qu’à peu de personnes ! Pouvoir travailler comme tu le souhaites, d’ailleurs je bosse là en chausson-chaussette, j’adore ! Et avoir les vrais fruits de ton travail et non pas financer les salaires de tes patrons pour entendre des trucs comme ça…
Car tu fais un métier qui te parle, qui te rémunère à juste titre. Tiens c’est un sujet d’actualité ça avoir du sens dans son activité ?
En étant nomade, tu peux choisir un métier qui te ressemble, tu peux en changer et te former pour un autre chose quand tu en as envie.
Car aujourd’hui le travail à vie n’est plus un let motiv épanouissant. Personnellement j’ai commencé par de la rédaction web, puis le blog et le coaching, ensuite j’ai fait du design, puis j’ai été formatrice. Se former aujourd’hui est très simple. Ça donne un sens à ta vie et tu prends plaisir à travailler, moi j’adore mon métier, c’est pour ça d’ailleurs que je travaille quasiment tous les jours.
De plus tu as des salaires européens pour vivre à l’étranger et si tu le souhaites, tu peux vivre dans des pays avec un plus bas niveau de vie. Tout d’un coup au lieu de te retrouver dans la classe moyenne, tu te retrouves un riche dans un pays pauvre. Tu as une rémunération que tu choisis, mais pour horaire égal tu auras au minima le même salaire qu’en France, avec des charges en moins. Moralité, tu as un meilleur pouvoir d’achat et ça, c’est bien cool.
Et si tu veux travailler plus et bien tu gagnes plus. Tu connais cette phrase non ? Mais là c’est vrai, elle prend du sens.
On rajoute un point ?
Même le stress nomade est positif
Oui le stress positif ça existe, car dans ma vie, là, j’ai également du stress, certes surement un peu moins, car j’ai moins de pression tous les jours. Mais j’ai toujours un stress, mais bel et bien différent.
En fait j’ai un stress que je nomme positif. À l’origine le stress n’est pas néfaste, au contraire même puisqu’il booste et déclenche des hormones d’actions qui te protèges et t’aides à réfléchir vite. C’est son excès qui paralyse.
Quand dans ta vie de tous les jours tu stresses, car tu vas avoir 5 min de retard au boulot alors que tous les soirs ou presque tu pars avec 10 min de retard, mais dont tu sais très bien que ton patron va te faire une réflexion. Que tu stresses, car il est dimanche soir et tu n’as pas fini ton PowerPoint alors que tu n’es pas payé pour bosser le weekend, mais il fallait trouver le temps pour faire cette présentation.
Que tu stresses parce que tu n’as pas la bonne sauce tomate pour ta pizza du soir alors qu’au final tout le monde va manger sans se parler, car ils sont usés de leur vie…
Et bien aujourd’hui, je stress, car je vais vous présenter une nouveauté et je me demande votre réaction, à cause d’un grizzly qui pointe au bout du chemin (oui oui ça m’arrive tous les jours), en fait, je ne stress que pour de bonnes raisons, je suis revenue à l’essentiel, car pour tout le reste, cela n’a plus d’importance .
Cela me permet d’être en équilibre, le sentiment juste qui m’anime et ça, cela fait toute la différence et me fait kiffer ma vie nomade !
Enfin je voudrais te dire que rien n’est ancré, rien n’est décidé, tout peut changer du jour au lendemain, tu peux très bien revenir en arrière. Nomade un jour pas forcément nomade toujours . Personnellement cette vie me convient à 400 % pour ces raisons et toutes celles que je te propose depuis le début, puis celles à venir. La maintenant on va entrer un peu plus dans la réalisation de ton projet, pour toi. Je te souhaite une bonne introspection ! N’oublie pas de me dire combien de temps tu pourrais gagner avec une vie de nomade et imagine tout ce que tu aimerais faire avec ce temps. Dis-moi aussi combien gagnerais-tu aujourd’hui si tu devais enlever de ton budget tous les frais autour de ton logement ? Dis-moi combien tu gagnerais en plus sur ton budget ? Ensuite, visualise le possible qui s’ouvre à toi avec une telle somme en ta possession ? Et encore une fois, les choix que tu fais sont les bons . Et comme maintenant tu es prêt à devenir nomade, viens suivre le guide et réalises ta vie.