Je vous propose une série de plusieurs articles où nous allons dégommer les idées reçues que tu peux avoir ou tes proches (à leur faire lire de toute urgence) sur ta future vie nomade. Par cette série nous allons sécuriser une grosse partie de tes craintes. Car la plupart du temps ce sont des croyances limitantes. Un format dense, mais qui va à l’essentiel de la plupart des blocages pour les faire sauter simplement.
Car entre nous, beaucoup de personnes rêvent de devenir nomades, et pourtant peu le font. Non pas parce que c’est une vie qui n’est pas viable, tu as des tas d’exemples de personnes, de familles… Qui réussissent, et franchement, ce n’est ni par chance ni parce qu’ils sont tellement plus que toi. Nous sommes tous des gens ordinaires qui avons décidé de faire des choses quelque peu extraordinaires, mais surtout qui n’avons pas accepté le statut quo de notre propre vie.
Il est très facile de te trouver des prétextes pour remettre tout projet qui demande de l’effort à plus tard, parfois au final il ne se réalisera jamais, car tu n’as jamais voulu te donner les moyens ou que tu es resté campé sur des croyances limitantes sans essayer d’enlever la coquille de Caliméro de ta tête.
Et bien, j’ai essayé de lister toutes les fausses idées, les craintes, les idées reçues et trouvé les solutions. C’est beaucoup issu de mes séances de coaching, merci à tous ceux que j’ai pu accompagner durant toutes ces années. Alors si j’en ai oublié une, tu sais ce qui te reste à faire. Tu viens m’en parler en commentaire et je plancherai sur son extermination ! Aujourd’hui nous faisons face aux pensées limitantes concernant l’organisation d’une vie nomade.
C’est trop compliqué à organiser une vie nomade, non c’est une idée reçue.
« Je ne sais pas par où commencer à m’organiser, c’est vraiment trop dur ! » Bouh bouh bouh, oui je vais être un peu sarcastique, car c’est juste une excuse. Je comprends que pour certains cela puisse paraitre insurmontable de planifier son départ sur les routes du monde.
Dans ces cas-là, c’est que tu n’es pas assez motivé pour le faire ! Car en réalité il faut juste un peu d’organisation et encore une fois ce site est fait pour ça avec un rétroplanning clé en main. Tu auras toutes les ressources que tu cherches et tu as une communauté via les groupes WhatsApp, mais aussi dans la section « Guilde » avec tous les coachs pour t’accompagner vers le changement.
C’est bon, tu es prêt à enlever ta coquille de Calimero ? Car cela t’empêche de voir assez loin, OK ? Je comprends que tu passes déjà des jours et des jours pour organiser tes 3 pauvres semaines de vacances estivales alors organiser toute une vie ce n’est tout simplement pas possible, mais alors pas de pas du tout, pas du tout.
OK ben je vais te rassurer, car ça ne va pas être aussi long. Si si je te jure.
À notre ère voyager n’a jamais été aussi simple. Tu as toutes les infos sur les destinations nécessaires sur internet, le monde est de plus en plus ouvert, tu peux aller presque partout et en tant que Français tu as plus de 170 pays accessibles sans visa !
Imagine une seconde comme ça devait être compliqué avant. Tous les pays avaient leurs frontières fermées, il fallait des visas partout, montrer pattes blanches, peu de ligne aérienne, un manque d’information incroyable. Pour info, le guide du routard n’est né qu’en 1973 ! 10 ans avant ma naissance, quoi on s’en fout ? Pourtant c’est une info cruciale.
Et pourtant ils voyageaient déjà les gens. Alors aujourd’hui…
Tu as l’impression d’avoir une montagne qui t’attend alors qu’en réalité il n’y a que 2 choses à préparer lors d’une vie nomade. Oui, j’ai toujours eu l’art de simplifier les choses ou bien tu as peut-être l’art de te les compliquer, hein ?
- Préparer son départ
- Préparer sa première destination
C’est tout, bon là je te vois me dire, « nan, mais c’est quand même simpliste Stéphanie ». Oui, mais c’est la réalité, et comme je suis une fille sympa, toutes ces étapes seront sur le site article par article, un vrai didacticiel, patience ça arrive.
Néanmoins, tout ce que tu as à préparer rentre dans l’une ou l’autre des catégories « départ » — « première destination ». Déjà en te disant ça, cela simplifie la chose grandement et surtout tu évites la surcharge mentale.
Sache que pour le timing plus tu as d’attaches dans ton pays, plus ça sera long à préparer, mais rien ne sera insurmontable, rien du tout, non non encore une fois.
Rien non plus ne prendra des années, même des mois avec une bonne organisation. Alors maintenant il est temps de mettre une croix rouge sur ton calendrier et te lancer mon petit dragonnet.
N’ait pas peur, je continue à te tenir la main, mais va falloir choisir une autre excuse pour ne pas me dire quand aujourd’hui ?
OK, OK, tu es dur en affaire. Alors, pense case de mes catégories, ça va éclaircir si tu as besoin dès maintenant de lister tout ce que tu as à faire.
Alors, Vaccin, santé > case première destination, EDF > case départ… Aujourd’hui tu as toutes les réponses à toutes tes questions sur internet.
Bon par contre en contrepartie tu risques de te noyez.
Mais si tu veux tout faire tout seul, tu as tout sur le net ! Sinon pour éviter un burn-out tu as ce site, les groupes WhatsApp de la Confrérie Nomade, les coachs nomades dans la section Guilde du site.
Mais pour aller plus loin et te rassurer dès maintenant je vais te donner une astuce pour une organisation rapide.
Comme je l’ai dit, tu ne vas pas organiser ta vie nomade comme ces 3 semaines d’été que tu attends avec une énorme impatience tellement tu as trimé toute l’année.
Pour 3 semaines tu veux tout organiser, maîtriser pour vraiment en profiter, et c’est normal.
Pour une vie nomade après les contraintes globales comme les formalités administratives pour partir avec le fait d’établir ton passeport, rendre les clés et résilier tous les abonnements, oh que cette étape est bonne fini les factures. Je m’égare encore, reprenons, le visa si nécessaire, les besoins de vaccins éventuellement, le climat sur place durant ton séjour et encore c’est un bonus, il n’y a pas grand-chose de plus à faire.
Une vie sur la route ne se prépare pas dans les détails, tu vas juste préparer les grandes lignes.
- Les prochaines destinations, tu vas les preparer au mois le mois et encore… Nous, partons quand l’envie nous prend avec juste un œil sur les délais de visa.
- Les itinéraires tu vas les préparer à la semaine et encore peut-être même au jour le jour,
- Les activités au jour le jour.
En fait si je résume tu vas vivre dans ton présent et au final revenir à tes intuitions/besoins. Le fil d’Ariane est ta liberté de mouvement, d’action, de pensée comme nous le dirait Florent Pagny.
Tu vas laisser place à l’imprévu et prendre le temps de faire ce dont tu as envie au moment où tu en as envie, tu n’as pas de planning imposé.
Attends ! C’est important que je me répète tellement c’est ancré et je crois l’un des changements les plus spectaculaires.
Tu n’as pas de planning imposé, P A S de planning… Bye bye la montre sauf pour le GPS pour les prochaines randos…
D’ailleurs le plus grand regret de certains tours du mondiste ; même si leur vie diffère un peu de la nôtre ; c’est d’avoir trop planifié leur tour du monde et ne pas avoir laissé place à la spontanéité, d’être allés vraiment beaucoup trop vite et n’avoir finalement rien vu. Se laisser aller à vivre la culture du pays et laisser le temps des rencontres.
Alors relax, tu te poses, c’est la coooool attitude et nous prenons de la hauteur.
Le plus long, le plus dur c’est le premier pas et c’est celui que tu es en train de faire. Tout le reste c’est l’exaltation du départ et le plaisir de la découverte sur les routes. Je t’en fais la promesse, cela va être très très simple, c’est une to do list géante que j’ai préparé, je coache depuis de nombreuses années maintenant et ma stratégie enlève un gros poids. Laisse juste place à l’essentiel, vivre ta vie choisit. Je crois que tu commences à me connaitre et à savoir que c’est une philosophie de vie pour moi maintenant. C’est très simple, parce que tu t’en fais une montagne, je t’apporte le téléphérique, alors permet toi de rêver et laisse-moi t’aider pour le reste!
Je ne veux pas polluer, c’est très bien, mais c’est (encore) une idée reçue.
Cette pensée limitante ne m’étonne pas, car généralement les nomades, sont sensibles à la cause environnementale. C’est vrai, nous partons aussi pour profiter de sites naturels incroyables. Alors nous souhaitons les préserver, c’est normal, légitime, exacte et le chemin à suivre. Bravo à toi.
Et paradoxalement certains voyagent en avion qui tout d’un coup pèse dans son empreinte carbone. Oui l’avion pollue (2,9 %), mais moins que nos embouteillages (9 %). Est-ce une raison ? C’est à toi de le voir en conscience. Tu as le temps et d’autres moyens de transport comme le train, qui est un voyage dans le voyage. Qui permet de réduire notre empreinte carbone et voyager dans un certain confort tout en voyant les paysages dingues défilés. Il t’aide également à l’acclimatation du jet-lag en étant plus lent.
De plus, tu n’es pas un tour du mondiste, tu n’as pas à faire des sauts de puces sans cesse. Tu peux très bien faire un grand trajet en avion, puis ne circuler qu’en train, bus. Tu as des multitudes d’alternatives à l’avion. Comme toujours à chaque problème, une solution. Tu ne voyages pas 15 jours, ta vie est le voyage. Tu vas expérimenter le slow voyage et là ton empreinte carbone va être bien inférieure à celle que tu as aujourd’hui.
Ce constat est le même si tu choisis de vivre en véhicule aménagé. Rien ne t’oblige à faire 40 000 km dans une année. Si tu es sensible à cette cause, tu auras des mouvements réfléchis. Voyager lentement te permet d’être amigos avec la nature que tu veux préserver, mais aussi est économique et reposante, alors adopte le slow travel.
N’oublie pas également que minimiser son impact sur l’environnement, ça passe par beaucoup d’actes de tous les jours, pas seulement concernant l’avion et les transports. Mais aussi ta façon de consommer. Si tu deviens nomade, tu seras de facto en déconsommation. Quand ta vie tient dans une valise, tout d’un coup c’est plus sympa pour l’environnement.
À titre d’exemple, nous buvons l’eau de nos cuves grâce à un système de filtration. Ainsi même dans les pays où l’eau n’est pas potable, nous ne dépensons pas de bouteille en plastique qui est un véritable fléau. Si tu vis comme nous en véhicule, tu deviens très économe en eau. Une denrée qui va être un enjeu crucial dans les prochaines années.
Tu as un espace limité ainsi tout achat est pensé, tu entres dans une vie minimaliste qui est très écofriendly.
En voyage comme dans la vie, ce sont les actes de tous les jours qui influenceront sur ton impacte environnementale, or cette vie soit te facilite tes actes écologique, soit cela te sera imposé par elle.
Allez enchainons sur les autres pensées limitantes.
Je ne vais pas supporter le manque de confort d’une vie nomade
Cette notion peut faire peur aux voyageurs à durée définie, mais pas aux nomades.
Si tu es en sac à dos, tu vas rester longtemps au même endroit, ce qui facilite la négociation en filtrant sur tes besoins.
Quand nous étions en Asie en sac à dos nous louions des logements tout confort pour moins de 600 €.
Si tu es en véhicule, un nouvel aménagement s’impose pour justement matcher avec ton besoin de confort. Mais surtout, n’oublie pas que rien n’est définitif. Tu pourras rapidement et facilement changer de mode de vie, véhicules pour répondre à tes besoins impériaux au temps T.
À titre d’exemple en bientôt 10 ans de nomadisme, nous sommes passés du van, au camping-car, au sac à dos, au 4×4 et tente de toit, au 4×4 et caravane et maintenant en bus aménagé. Chacun des modes de voyages à apporter une réponse à nos envies/besoins.
Néanmoins, si tu vis au départ avec un budget serré, tu vas devoir rogner sur des postes de dépenses. Pourtant, une nouvelle fois, rien n’est figé et tu as plusieurs leviers pour faire des économies. Suis toujours tes envies.
Tu as 4 postes de dépenses et chacun peut très bien être drastiquement réduit. Le logement/les campings (si besoin), la nourriture, le transport/l’essence et les activités.
Si déjà tu as un poste que tu ne veux pas restreindre, ne te l’oblige qu’en dernier recours, garde ce qui est important pour toi. C’est ton confort le plus important, ne diminue celui-ci qu’en dernier recours et diminue d’abord le reste.
De plus, cette vie étant économique tu peux aussi te dire de faire des restrictions 1 mois puis te faire un méga plaisir le mois d’après. A toi la douche balnéo.
À titre d’exemple, le budget que je ne cherche pas à diminuer c’est celui de la nourriture. À l’inverse pour plusieurs raisons, celui que je maitrise le plus c’est celui de l’essence. Tu as une réelle maitrise sur ton budget et ainsi tu vas avoir une maitrise sur ta qualité de vie.
Ce n’est pas comme dans une vie sédentaire où tu as des beaucoup de frais fixes. Tu peux même te donner un budget journalier défini. Tu peux donc extrapoler et te dire qu’une semaine tu serres la ceinture, par contre quelques jours la semaine suivante, tu pourras te payer du luxe.
Pour l’anecdote, depuis mon 1er salaire saisonnier à 16 ans, je gère mes comptes sur des tableaux. Aujourd’hui, je peux te dire à l’euro prêt à combien je serais à la fin du mois sans trop de surprises susceptible de faire exploser mes plans et je peux choisir de faire des économies ou non tous les mois. Car justement j’ai peu de frais fixes et la main sur tout le reste.
On passe à la suite ?
J’ai peur de m’ennuyer dans ma vie nomade
Tu ne connaitras l’ennui que si tu ne prends pas le temps d’appliquer les conseils que je t’ai déjà donné. Ceux qui s’ennuient sont ceux qui enchainent les lieux magnifiques, sans réellement s’écouter, juste car c’est écrit dans cet ordre dans un programme défini de voyageur. Tu n’es plus cela.
Pour éviter ça, tu dois voyager lentement, et faire ce dont tu en as envie à l’instant T. Tu en as marre de ce énième temple ? Tu veux de la plage, ouais, mais le temple est un incontournable du pays, on s’en fout, tu vas te ressourcer ailleurs.
En fait c’est comme la nourriture, oui on revient à elle, que veux-tu je suis épicurienne. Tu as beau adorer les lasagnes, si tu en manges tous les jours tu vas te lasser, mais si durant quelques jours tu manges autre chose, tu pourras revenir avec plaisir à ton plat favori.
Et puis, n’oublie pas que c’est ton mode de vie, tu vas travailler et en dehors de ton travail tu as le droit comme en ce moment, de jouer à la console ou aux jeux de société … et même ne rien faire.
N’oublie pas rien est figé (oui oui encore et toujours), et la vraie clé d’une vie réussie, c’est faire ce que nous avons envie à l’instant T, vivre dans son présent, lentement, s’imprégner du lieu, de la culture, des gens, profiter des rencontres… Ce n’est pas enchainer les visites touristiques. Tu as le temps et tu pourras revenir après la fin de ton visa ou non faire cet incontournable.
J’ai plutôt envie de te dire d’être vigilant à autre chose, à l’hyperstimulation tellement tu as des opportunités d’occupations.
Bon normalement à ce stade tu dois être rassuré concernant toutes les idées reçues que tu avais sur l’organisation de ta vie nomade. Mais je te connais, passons au sujet qui possède le plus de pensées limitantes, le travail et l’argent dans une vie nomade. Cette vie est-elle réellement viable ou bien tu vas devenir un pauvre au soleil ? Tu es prêt ?