Toutes les (bonnes) raisons pour devenir nomade

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Je n’ai rencontré personne qu’une vie de nomade autour du monde ne faisait pas rêver. Je ne dis pas que c’est le truc de tout le monde et que tout le monde aimerait le faire. Mais le voyage, l’aventure, la liberté, la diversité, cela reste une vie qui ne laisse pas indifférente.

Même si tu t’apprêtes à entrer dans la Confrérie Nomade et de faire un truc qui reste extraordinaire de nos jours. Nous sommes quand même des personnes qui ont besoin de se justifier auprès du reste du monde, de sa propre famille voir même de soi-même.

Du coup, pourquoi devenir nomade ? Cette question en suspens, promesse du Graal qui nous révèle le sens de notre vie. Nous le résumons souvent pour vivre une expérience extraordinaire. Je peux te l’assurer qu’elle le sera, quels que soient ton style et ton mode de vie. Que tu partes en vélo, en sac à dos, en véhicule ou à dos d’âne, nous avons tous une bonne raison qui motive notre choix de vie.

Néanmoins, comme aujourd’hui, nous devons tout justifier, voici l’antisèche, arguments pour soi et les autres qui poussent la plupart des nomades à jeter les voiles, l’encre et même la belle-mère acariâtre.

Car entre nous, cette vie vaut la peine d’être vécue mon dragonnet.

 

Devenir nomade pour te dépasser et te retrouver

Dans toute vie atypique, il y a une envie de se dépasser, péter les pensées limitantes qui nous brident pour au final se retrouver dans l’essence la plus unie de soi.

Le nomadisme c’est sortir de ta zone de confort et ta routine

Voilà, tu regardes ta vie et tu fais un constat. Tu as un travail stable, tes amis et ta famille que tu vois régulièrement. Tu as les poubelles à sortir tous les mercredis soir et les courses le samedi après-midi. Tes vacances durant l’été où tout le monde s’entasse et dont tu maugrées dans la voiture sur les routes des vacances en plein embouteillage sur cette autoroute pourtant hors de prix. Piouf, c’est stressant rien qu’à l’écrire.

Faut avouer qu’une vie stable c’est une certaine routine insidieuse, d’ailleurs ce sont les allocutions présidentielles ou les prolongations des matchs de foot qui viennent un peu bousculer ton quotidien et devient l’imprévisible de ta vie. Oh j’exagère à peine et je suis sûre que tu es en train de sourire là.

Or nous sommes des êtres pensants, notre cerveau est une machine extraordinaire pour apprendre et il a une soif d’apprendre. Avant de devenir ramolos du cerveau ; non ce n’est pas un nom de Pokémon. Il va falloir réagir et surtout agir.

Si ta vie devient trop routinière alors que tu rêves d’aventures, c’est la déprime qui te guette.

À toi de choisir :

— Soit, tu continues droit vers une vie sous antidépresseur, au bord du burn-out avec un pot de glace dans les mains à faire pencher plus la balance de kilos entre trop que ton cœur de bonheur.

— Soit tu balances le tout, les kilos, les antidépresseurs et Josie ta belle-mère. Tu acceptes un électrochoc et tu sublimes ta vie en te tenant droit et fier comme un paon, la roue en moins ; quoi que ; tu deviens nomade.

Ben moi l’électrochoc à coup de sable blanc, de site mythique et de boustifaille exotique je kiff un max.

Voyager autour du monde sans date de retour va t’obliger à sortir de cette zone de confort. Ce truc que dans la vie quotidienne nous paraissent pour être le minimum syndical, le truc qui nous rassure ; à l’autre bout du monde nous montre combien c’est trop bon de s’en passer.

Attention instant peur !

Immanquablement, tu vas te retrouver perdu, dans un lieu très dépaysant, dont tu ne connaitras ni la langue ni la culture. Tu n’auras plus de repères, même le fait de trouver sa route devient compliqué, prendre un bus n’en parlons pas et acheter un truc à manger devient le parcours du combattant.

Sérieux ça se mange ce truc à 8 pattes ?

Bouhhhh.

Voilà l’instant trouille passée, pas besoin de filer sous ta couette, restez avec moi, car en fait c’est ce que nous cherchons, non je ne parle pas de manger les araignées. Quoi que encore une fois.

Au final, ce n’est pas si compliqué de sortir de cette zone de confort. Ouvrir cette cage dorée est ultra salvatrice. Tu vas te retrouver avec plein de petites et grandes réussites. Car entre nous, je t’assure, tu as peu de chance de dormir sous les ponts, mourir de faim. Tu vas trouver plein de solutions et tu vas te surprendre. Tous ces petits défis réussis vont te procurer un tel plaisir que je suis certaine que toi aussi tu vas en devenir accro.

En sortant de ta zone de confort tu vas te rendre compte que bordel tu en es capable !

Nous appréhendons souvent nos limites alors qu’au final nous les dépassons toujours.

Une bonne raison d’épouser le nomadisme, pour vivre des expériences extraordinaires.

En vacances estivales, tes 15 jours d’été bataillés à coup d’arguments à côté de la machine à café. Tu pourras certes faire des choses chouettes, mais il est rare que tu puisses et aies le temps de faire des choses extraordinaires en quelques semaines de vacances chaque année et encore moins plusieurs fois par an.

Tu n’auras pas le temps dans ton année de faire un trek de 3 semaines au Népal, passer ton DiveMaster, apprendre à devenir maitre Yogi et faire une retraite dans un temple hindou. À moins d’y péter ton compte en banque et ton quota carbone, franchement culpabilisant dit en passant. C’est le genre d’expériences que tu ne peux vivre qu’en adoptant le nomadisme slow life.

Et ce sont des choses qui peuvent se révéler sur place. Je pense à une amie voyageuse qui a appris à faire du surf en Indonésie. Elle en a eu envie sur le coup, elle a pris plusieurs mois de leçon et a un super niveau maintenant, sans s’être mis la pression ou pelé les miches à Hossegor.

Sérieux, tu peux imaginer là un voyage d’un mois juste pour apprendre le surf ?

Dans une vie nomade, tu peux te faire vraiment plaisir et te prendre ce temps pour faire ce truc de fou !

 

Adopter le nomadisme pour prendre du recul, faire le point sur ta vie

Avoir du temps dans sa vie nomade, c’est aussi l’avoir pour prendre du recul, pouvoir réfléchir. Ce qui parfois dans une vie quotidienne très chargée nous ne pouvons pas faire. Nous devons traiter les urgences et ça nous demande déjà une grosse dose d’énergie. Pour éviter la surchauffe de notre cerveau, nous savons tous ce que nous faisons. Nous allons sur des écrans pour vider tout ça, ne plus réfléchir. Or cela hyperstimule ton cerveau et tu n’avances que vers le raz le bol.

Voyager permet de prendre du recul, de voir si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs et de réfléchir à ce qu’on aimerait vraiment faire.

Une vie nomade permet des parenthèses avant de passer à autre chose dans sa vie, des paliers en quelque sorte. Tu n’en sors pas indemne et tu te places sur ton vrai chemin de vie.

 

Devenir nomade pour avoir du temps et t’offrir ce temps

Si si je t’assure tu gagnes du temps dans cette vie nomade. Quand un nomade téléphone à un sédentaire. 8 fois sur 10 à la question, comment vas-tu ? Le sédentaire va répondre « Oh punaise c’est la course en ce moment, je suis épuisé ».

Bon, mettons tout de suite les choses au clair, nous sommes nomades, mais nous ne sommes pas en vacances et encore moins des touristes. Mais nous restons tout de même en voyage à durée indéterminée.

Quand je me souviens de ma vie de sédentaire, je me rends compte à quel point je vivais en permanence à 100 à l’heure. Je me souviens durant des années avoir fait ma lettre au père Noël, en lui demandant « du temps », juste ça.

Dans ta vie d’aujourd’hui, je te mets au défi de me contredire.

De me dire que tu n’enchaines pas : les transports, le boulot, les courses, le ménage, les sorties…, attends, respire ! … les vacances, les enfants, les impératifs, les impératifs que tu ne voulais pas, mais dont tu n’as pas su dire non, l’épicier, car tu as oublié le beurre et punaises l’école qui te tel car Éva a craché sur Hector qui critiquait son crop-top alors qu’il met des claquettes avec des chaussettes…. T’es au bord de l’implosion. Moi à y repenser je sens l’angoisse et le risque de pets nerveux. Nan, mais le pire dans tout ça, c’est que finalement tu n’as pas vraiment pris un temps pour toi. Candy crush aux toilettes, ça ne compte pas. J’exagère ? N’est-ce pas vrai ?

Et bien quand nous devenons nomades, la relation au temps est totalement différente, le temps semble redevenir gérable. Tout d’un coup, tu t’enlèves nombres de contraintes, tu peux admirer chaque soir juste comme ça le coucher de soleil, buller sous les cocotiers sans te dire que tu n’as que 15 jours pour visiter le lieu et donc que tu dois te bouger pour ne pas louper THE attraction des environs. Sans passer des heures dans les transports en commun, sans dépenser ton temps inutilement, car tu es épuisé, mais l’optimiser sur ce que tu aimes. Car quand tu es nomade, tu reviens à ton rythme biologique, un équilibre qui va te servir et servir ton temps. Ton travail est productif et se réalise en moins de temps. Tu vas faire quoi avec du temps en plus ?

Le nomadisme permet de te déconnecter

Est-ce que tu t’es déjà amusé à regarder combien de temps dans une journée tu passes devant un écran ; en dehors du besoin au travail ; quel qu’il soit. Oui oui, ça inclut pour les messieurs le smartphone aux WC, et ne me dites pas que c’est une mutualisation des taches svp. C’est un truc que vous devez vous passer de père en fils pour avoir cette capacité à rester 4 h sur le trône.

Alors dans une famille, je crois que la norme devient ordinateur, tablette, smartphone, je parle plus de la TV, car c’est en passe d’être remplacé, je crois. Tu as les yeux constamment rivés sur un écran. C’est devenu un besoin, presque une drogue de devoir s’injecter sa dose journalière de notifications, entre les email, Facebook, Instagram, Whatsapp…

Le voyage devient une thérapie. Je songe d’ailleurs à en parler à la sécurité sociale Française et créer un programme juste pour ça.

Le voyage est un excellent moyen de quitter un peu au moins notre cyber-vie et découvrir le monde réel. Tel qu’il est pour de vrai, avec la vraie lumière du jour.

Une vie nomade te connecte au présent et tu as une soif de découverte, une soif de ressentir encore ce bien être. De vivre à ton rythme et ne plus avoir de dictat de notification qui te bouffe trop d’espace vital, ni cette procrastination numérique pour éviter le burn-out.

Une autre bonne raison : donner une autre dimension à son couple

Beau paradoxe, quand nous vivons dans notre vie bien plan-plan, bien sédentaire, nous nous croisons, il faut se l’avouer. Nous vivons sous le même toit, mais passons peu de temps ensemble et encore moins du temps de qualité.

Alors, oui, je sais qu’il y a des couples qui ne se voient pas vivre 24 h sur 24 ensemble. Qu’ils ne se supporteraient pas, mais pourtant, ils s’aiment, ils se sont choisis non ? C’est peut-être que quelque chose cloche.

Le manque de l’autre est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles vous pouvez avoir envie d’une telle vie. Souffrir de vos séparations et regretter de passer l’un à côté de l’autre. Vous êtes si fatigués par vos métiers et activités respectifs que le soir vous ne pouvez même pas en profiter, vous retrouver.

Devenir nomade c’est tout d’un coup donner une autre dimension à votre couple. Quand nous vivons 7 jours sur 7, 24 h/24 ensemble, il n’y a quasiment plus de barrière ! Et je ne suis pas en train de parler du fait de laisser la porte des WC ouverte pour continuer à parler ; ça, c’est un autre débat.

Nous vivons toute l’intimité de l’autre au quotidien, nous ressentons tout son ressenti, nous partageons toutes ses joies, ses peines, ses envies, ses émotions…

Il devient aussi notre repère, notre pilier, notre soupape de sécurité, notre meilleur ami, notre foyer.

Alors au départ cela peut être déstabilisant et vous pouvez avoir d’ailleurs une certaine pression à vous dire que vous participez autant à son quotidien.

Je sais que certains couples n’y résisteront pas, mais ce n’est qu’une mise en lumière d’un problème fondamental. Ils se rendent compte tout d’un coup que la personne qu’il pensait connaitre n’était absolument pas celle-ci. J’ai envie de dire « tant mieux », c’est mieux maintenant qu’à la retraite.

Pour les autres, le couple se transcende, se révèle un réel équilibre. Tu ne te fais plus porter, ou tu ne portes plus l’autre. Vous êtes en harmonie complémentaire, une place à chacun se crée profondément et naturellement. Vous ne vous cherchez plus, vous vous êtes trouvé. Et là, la complicité est décuplée, l’amour, l’affection, les rires, les joies. Ces moments sont plus que des souvenirs, ils vous forgent. Votre couple est tellement soudé ! Vous regardez dans la même direction.

Votre couple, ne sortira pas indemne de cette vie nomade, vous avancerez sur une route bien plus sûre.

Changer de vie et devenir nomades un plus pour tes enfants

Une vie de nomade vaut le coup pour tes enfants. Dans le même état d’esprit que la raison précédente. Ta famille va être totalement bouleversée, il va y avoir un avant et un après dans ta relation avec tes enfants.

Avoue que tes enfants dans la vie de tous les jours, tu n’en profites pas assez. Mais aussi que le peu de moments partagés avec eux, sont souvent des moments de piètre qualité ou à la va vite.

Combien de mères le jour du mariage de leur enfant disent, « punaise, c’est passé trop vite ». Oh oui, ça passe trop vite et tout d’un coup, tu clignes des yeux et te rends compte que tu connais mal tes enfants, que tu es passé à côté de beaucoup de choses.

Cette vie t’envoie encore plus cette triste réalité dans la face.

Si tu pratiquais par choix impérial et non discutable, l’instruction en famille. Tout a volé en éclat, lors du passage à autorisation. T’imposant de justifier à toi, parent, de demander une permission pour ton enfant…

Nous sommes les parents, nous voulons l’être, nous avons besoin de l’être. Mais dans les faits, nous déléguons trop souvent nos rôles, aux instits, aux éducateurs, aux copains, aux autres, qui passent bien plus de temps avec nos enfants que nous.

Alors non, je ne suis pas en train de dire que nous devons les avoirs sous bulle rien que pour nous. Mais, nous n’en profitons pas assez dans une vie de tous les jours, sédentaire. Les semaines filent, les occupations s’enchainent et notre enfant grandi, sans nous et la cellule familiale s’étiole.

Quand est-ce pour la dernière fois que tu as pu te poser avec lui ? Jouer avec lui ? Avoir que serait-ce une heure de qualité en tête à tête avec lui. Je ne vais pas faire le coupler sur le temps, nous l’avons déjà vu ensemble.

Mais passer à côté de notre parentalité à cause des obligations sociétales, c’est horrible, je trouve. Et rien que pour cette joie, ce plaisir d’être ensemble, ta vie nomade se vit maintenant. Ce temps précieux qui passe et ne reviendra jamais plus.

 

Mais ce n’est pas tout, l’expression que les voyages forment la jeunesse prend tout d’un coup tout son sens. Vivre à travers le monde est une formidable occasion pour développer un tas de compétences importantes pour une vie d’adulte. L’ouverture d’esprit, la tolérance, la patience, la curiosité, l’intelligence, la confiance en soi, le dépassement de soi, l’empathie, l’autonomie… Sont des qualités que tu permets à tes enfants d’acquérir concrètement.

C’est aussi avoir le plus grand terrain de jeux pour apprendre, tout d’un coup l’histoire, la géographie, l’économie, la biologie, les langues… Prennent un autre sens et deviennent franchement plus intéressant pour eux (comme pour nous). Ils n’apprennent pas où est vaguement sur une carte le Cambodge, ils vont l’explorer. Ils n’apprennent pas vaguement la civilisation aztèque, ils vont la toucher. Ils ne vont pas apprendre seulement à calculer la monnaie, mais à convertir les monnaies.

Les enfants aiment apprendre et se passionnent pour un tas de trucs, ont des compétences incroyables qui surprennent toujours.

La vie autour du monde enrichi forcément un enfant, ça développe des compétences qu’ils n’auraient pas pu apprendre devant la TV ou les jeux vidéo, mais même en étant assis dans une classe.

Au moment où nos enfants sont de plus en plus refermés, le voyage est une ouverture pour eux. Et en plus, nous les voyons grandir.

 

Pour finir, la socialisation. Un enfant nomade est infiniment plus social qu’un enfant qui est scolarisé. Il ne passe pas sa journée avec seulement des pairs du même âge. Il rencontre tous les âges, toutes les nationalités. Ils vont se sentir à l’aise et apprécier les relations avec des plus jeunes, des plus vieux, des personnes âgées. Alors oui certaines vont rester éphémères, tout comme dans ta vie de tous les jours. Où des gens ne font que passer. Mais pour les personnes qui vont compter vraiment. Ils vont rester en contact. Aujourd’hui, il n’a jamais été aussi simple de relier les gens de tous horizons aux 4 coins du monde.

 

C’est magnifique, pour eux et pour nous, non ?

Devenir nomade pour être libre et découvrir le monde

Je pense que la notion de liberté est l’une des premières à venir en tête et prend une dimension particulière avec les temps que nous vivons. Découvrir le monde, créer des ponts entre les pays, les cultures, sont pour moi des enjeux cruciaux. C’est s’ouvrir à l’autre, gommer les différences et créer une unité de cœur. Rencontrer autrui nous permet de nous enrichir comme jamais et faire des habitants de ce monde des frères et sœurs.

Le nomadisme c’est être libre géographiquement

Ouais celle-là j’aurais pu la mettre en premier tellement c’est une raison qui motive beaucoup de nomades. Tu n’as de compte à rendre à personne, sauf à tes compagnons de route si tu en as. Tu ne subis presque pas de contrainte de temps et rien ne t’attache à un lieu. Si tu ne te sens pas bien, que la météo est trop dégueu et bien tu pars. Tout simplement, tout court !

Chaque jour, tout est possible, ton programme tu le définis.

Cette liberté quand tu deviens nomade est incroyable, tu la ressens profondément. C’est un sentiment presque grisant qui survient d’un coup au bout de quelques mois quand tu te rends compte que punaise ce voyage c’est bien plus et autre chose que de simples longues vacances. C’est une transformation, c’est ta nouvelle vie.

Tout d’un coup, tu n’as plus la pression sociale qui t’incite à devoir te comporter comme les gens autour de toi l’attendent.

Tu es Libre et tu notes que je ne parle pas seulement géographiquement. Tu es libre d’être toi-même tout simplement et ça bon dieu que c’est bon !

Tu vas être libre de changer de plan comme de chemise. Tu peux même un truc de fou, zapper un incontournable que tu avais prévu, car tu n’as absolument pas l’envie de le voir là maintenant et que tu reviendras possiblement.

 

Tu envisages de vivre en logement ? Tu n’as pas à supporter la déco dépassée de ton appartement actuel, faire ces travaux d’embellissements.

Tu n’en veux plus, OK, dans quelque temps tu es ailleurs, dans un appart, un loft, une maison, une cabane…

Tu envisages un véhicule ? Ta porte s’ouvre sur le plus grand jardin du monde.

Le monde est ton chemin, les pays tes hôtes, les habitants tes guides.

 

Adopte le nomadisme pour découvrir d’autres façons de vivre

Soyons plus exotique, vivre autour du monde c’est aller à l’encontre de personnes et de cultures très différentes de la nôtre. Si tu t’ouvres aux habitants, ils vont apprécier partager avec toi leur conception du monde, leurs valeurs, leurs façons de vivre, leurs spiritualités. Tu deviens presque un intime. Nous sommes encore assez peu, restons assez longtemps sur place, pour susciter cette curiosité et cette envie de partage locale.

Il est important de faire preuve d’ouverture d’esprit et regarder avec un autre regard que celui que nous avons en tant qu’Occidental. Devenir nomade, allez vers les autres, vont t’enrichir considérablement.

Vivre autour du monde te fait gagner une plus grande ouverture d’esprit, une meilleure compréhension du monde en général et des gens en particulier. Tes expériences sont tes sources d’informations et tu deviens bien plus fiable que tous les quotidiens et grands journaux.

Les rencontres vont également remettre en cause tes propres modèles, en bien ou en mal, nous n’en sortons pas indemnes (une nouvelle fois), mais assurément plus grands.

Alors, vis ces expériences et échanges.

 

Vivre autour du monde te permet de rencontrer d’autres globe-trotters

Faut s’avouer un secret de polichinelle, la vraie mixité sociale dans ton quotidien, elle n’existe pas. Dans ta vie de tous les jours, tu as tendance à côtoyer des gens qui sont finalement très semblables et te ressembles. Alors oui il y a le marocain du coin, l’indien qui fait des massages de fou, la Canadienne un peu fofolle. Mais tu es dans ton quotidien avec tes normes. Je te jure que le Marocain du bled depuis toujours est bien loin de ton pote Farid. Et même si tu manges des sushis tous les dimanches, tu es loin de la culture japonaise. Je te titille là avec mes clichés ? C’est fait exprès.

Voyager va te permettre de sortir de ce contexte social, tu en es même parfois obligé. Il est beaucoup plus aisé d’aller vers les autres quand tu sais que tu ne les reverras possiblement jamais plus en vrai. Tu vas sauter sur cette occasion d’en savoir vraiment plus, car tu vas trouver à l’autre bout du monde, un être comme toi. Enfin comme toi, pas exactement, ou en tout cas pas aussi réducteur qu’aujourd’hui dans ta vie sédentaire. Tu vas trouver des voyageurs de tout genre et quelques nomades. Tu vas te sentir investi dans cette vie, faisant partie d’une bulle spatiale. Heureux de partager avec des gens d’une langue que tu connais, dont tu te reconnais et ça force l’élan pour discuter, échanger les bons plans. Tu vas côtoyez la nomade un peu bohème rejetant la société, mais ultraconnectée, le globe-trotter un peu crade, mais passionnant, le patron un peu trop laxiste, mais si accessible. Et te rendre compte que tu passes un bon moment avec des personnes que tu n’aurais pas côtoyées sans cette succession de mois sur la route.

Une vie nomade est totalement propice aux rencontres, même amoureuse.

Devenir nomade pour s’émerveiller

Je ne peux pas terminer sans parler de toutes les merveilles que nous découvrons dans cette vie.

Le nomadisme pour ne plus avoir de wishlist voyage

Tu as une wishlist voyage à rallonge ? Ce n’est pas un scoop, tu n’auras pas assez de vacances dans ta vie sédentaire pour découvrir tous les endroits du monde dont tu rêves. Ce n’est pas possible. Donc sois-tu fait une croix sur une partie des choses que tu aimerais visiter. Soit, tu prends ta vie en main et tu changes de vie.

Une vie nomade c’est voir les merveilles de la nature, celles construites par l’homme ou réaliser directement par notre terre mère, non pas 5 semaines, mais au quotidien, à ton rythme, sans te presser.

Fini de découvrir sur Instagram, YouTube ou autre par les yeux des autres. Fouler dans leur propre contexte culturel et géographique donne une autre dimension. Tu ressens le lieu avec tes 5 sens.

Ne crois pas que c’est la même chose de voir un lieu sur une carte postale ou dans un documentaire qu’en vrai. Non, le plaisir de la surprise sera toujours là et incroyablement ancré dans ton être. Fouler, les dunes du Sahara a été pour moi un plaisir incroyable. Voir enfin les grottes de Batu que j’ai vu tant de fois en photo a été une surprise où j’ai dû dire 100 fois, « mon dieu c’est beau »…

En fait, ce n’est pas seulement voir, mais vraiment ressentir les émotions que cela provoque en soi et ça, ça fait toute la différence.

De plus, tu as encore d’incroyables merveilles qui sont méconnues et totalement ignorées par les médias, que les locaux vont te faire découvrir.

Tu deviens un aventurier qui découvre pour de vrai ce lieu dont tu as rêvé et infiniment plus. C’est vivre ta passion du voyage non pas 5 semaines, mais 365 jours par an.

Voir de tes yeux, entendre de tes oreilles, toucher de tes mains, gouter localement, vraiment, ça ne peut pas s’expliquer, se découvrir, autrement qu’en étant physiquement là. C’est impossible. Et ce que tu ressentiras sera différent que ce que je ressens, que John ; tu sais le globe-trotter crado ; mais rien ne te laissera indifférent.

Je ne dis pas que tout sera exceptionnel. J’ai été déçue du Colisée, si si je t’assure, mais, il ne m’a pas laissée indifférente et je peux en parler en réel état de conscience, puisque je l’ai ressenti.

Voir tous ces lieux va t’enrichir bien plus que tu ne le penses.

Ce n’est pas que de la culture G, ce sont des émotions qui vont naitre et te forger !

Et rien que pour ça, ça vaut le coup, non ?

La raison du ventre : goûter de nouvelles saveurs

Alors là les gars je touche une grosse raison de voyager !!!! Déguster les spécialités locales, piouf, ça n’a pas de prix et ça vaut tous les voyages. Si tu crois connaitre la cuisine thaïlandaise par ce que tu y manges tous les weekends, mon dieu tu es à un millier de saveurs de la réalité.

C’est culturel, ça se vit hein ? Pour nous, Français, parler bouffe c’est une institution. Mais je n’ai jamais mangé un tajine meilleur que dans un petit bled perdu entre Marrakech et Essaouira. Je n’ai jamais mangé aussi épicé que dans un bouiboui indien où j’ai demandé, « no spicy please ». Un feu, mais un bonheur en bouche.

Tu vas découvrir des saveurs que tu ne connaissais pas et dont tu n’imaginais pas, qui ne font pas partie de notre culture gastro.

Par exemple connais-tu les goldens fruits, pommes d’eau, durians, langsats ? Ce ne sont pourtant que des fruits. Tu les as tous goutés ?

Sérieux la nourriture n’est-ce pas LA bonne raison pour être nomade ? D’ailleurs, nous nous prenons un lassi quand ensemble ?

Devenir nomade pour se reconnecter avec la nature

Si tu vis en ville, même si tu pars quelques weekends au vert ou pendant les vacances, finalement, la nature tu ne la vois pas beaucoup.

Une vie nomade te permet de t’émerveiller devant des endroits qui sont presque intacts : des montagnes mythiques, des déserts de folies, des forêts tropicales voir primaires, des récifs de corail, des plages de sables blancs et des eaux turquoise. Nager avec les tortues, voir les baleines, découvrir des varans, aller à la rencontre des élans… C’est une chose qui marque profondément.

Instant témoignage : « Cassandre n’avait que 2 ans quand elle a vu un dauphin dans un fjord en Norvège, elle nous en parle encore ! Quentin voulait voir les scorpions pour son anniversaire, il l’a eu pour ses 9 ans au Maroc. Nous resterons à jamais gravés par l’immensité des baleines, les éléphants dans une réserve de protection en Thaïlande ou une rando dans une forêt primaire en Malaisie, entre autres, la classe ! »

Des choses toutes simples, comme admirer le ciel étoilé, se balader en forêt, ne plus entendre le bruit de la ville. Ça ressource et ça remet les pendules à l’heure. La nature est source d’énergie, de créativité. Dans une vie, c’est précieux. Tu vas devenir plus serein, productif, trouver tes réponses, être en équilibre.

Alors sunset ou sunrise ?

 

 

Nous venons de voir pourquoi devenir nomade. C’est dans cette source de motivation que tu vas venir puiser lors des coups de mou pour tenir le cap le temps de cette transition.

Véritable fiche de route pour switcher entre le rêve de devenir nomade et la réalité de la confrérie nomade.

Je te propose de te mettre à l’action par le biais d’un « bujo Confrérie Nomade » maintenant pour trouver ton pourquoi à toi, clair et franc. Ta raison propre de devenir nomade et être assurément sur ton chemin de vie.

Les articles « Bujo Confrerie Nomade », sont de véritables feuilles de route, à l’instar d’un didacticiel, que tu personnalises pour te mettre en action et switcher de ton rêve de devenir nomade à la réalité de ta vie sur les routes du monde. Ce sont plus des topics, courts, synthétiques, sous forme d’auto-coaching, alors en action petit dragonnet.

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