Oui, tu as raison de vouloir devenir nomade et puis rien à rajouter

Banniere de l'article

Cette idée qui a germé dans ton esprit a bien un point de départ et tu cherches la justification pour sortir de l’embrigadement subi depuis ton enfance. Ces mots sont forts, mais vrais.

Tu peux avoir envie de devenir nomade, grâce à des parents qui t’ont fait bourlinguer durant ton enfance, ou au contraire justement ne pas avoir pu voir des contrées qui t’ont fait rêver. Tu peux avoir eu un choc, émotionnel, physique, ou autre et te rendre compte que la vie est bien trop courte, qu’il est temps de vivre ton rêve à fond.

Tu as une raison et cette raison elle est légitime, elle se suffit à elle-même et puis m…ince voyons.

Le point qui nous relie tous, c’est que nous avons le voyage, la découverte, la recherche de dépassement, dans le sang, pourquoi le contrer ? Cela ne mérite aucune justification, car oui tu as raison de vivre ta vie et vouloir devenir nomade.

Mais est-ce suffisant, pour partir en baluchon ?

Aujourd’hui, tu cherches à justifier cette décision alors que rien ni personne ne doit te l’exiger. C’est facile à dire ? Nous sommes des êtres sociaux et tu cherches le coup de pouce qui va arrêter de te faire vaciller dans tes bottes de 7 lieux. Alors let’s go mon dragonnet, partons à l’aventure pour opérer ce switch du rêve à la réalité nomade.

Devenir nomade c’est, s’affranchir et se trouver

J’ai lu dans un livre sur la fin de vie ; oui je sais j’ai des lectures très gaies ; une phrase qu’un mourant a dite à son infirmière :

« Mon seul regret c’est d’avoir vécu la vie qu’on attendait de moi et non la vie que je voulais vivre »…

Méditons sur cette phrase.

 

Oui, nomade continue à avoir un côté marginal, un côté hors norme, un côté que tu dois porter et justifier. Tu dois ou tu crois le devoir ?

Devenir nomade c’est oser t’affranchir de ta famille, de tes proches, de la société même, de tout ce qu’ils attendent de toi.

Nous sommes ce que nos relations et la société ont forgé de nous. Mais voilà bien que tout le monde, nomades ou pas, nous vivons dans une cage. Aujourd’hui, la cage dans laquelle tu vis te semble trop étroite. Tu en deviens… instable, c’est le mot.

Tu ne te retrouves ni dans ton travail ni dans ta ville peut-être même pas dans ta famille. Une recherche de sens que les médias veulent tourner en dérision comme si c’était une lubie de notre génération trop gâtée. Mais finalement n’est-ce pas la raison d’une vie ? Devons-nous ne pas être qui nous sommes sous prétexte qu’une société existe ? Devons-nous nous gommer alors que nous n’avons qu’une seule vie ? Ces interrogations n’attendent pas de réponse, car tout être connait la réponse.

Devenir nomade c’est te trouver. C’est oser être qui tu es et incarner qui tu es. C’est une forme de courage, mais c’est surtout le but d’une vie. Ne pas vivre la vie que les autres veulent nous imposer et oser être soi-même. Je me répète là, non ? Surement, car cela doit être important alors.

Dans toutes les aventures d’une vie, nous avons en fin de compte un voyage un peu inattendu qui s’impose à nous. Ce voyage ne va pas être géographique, mais intérieur. Quand tu oses te définir, être l’acteur et le scénariste de ta vie, d’un coup, tu te rencontres. Je ne parle pas de mysticisme, mais bel et bien de connaissance de soi.

Peu de gens se connaissent vraiment, beaucoup de gens fantasment en un être qu’ils ne sont pas. Ils aimeraient être cette personne ou ils aimeraient que les gens les voient ainsi. Or, une vie matraquée à les avoir forcés d’entrer dans le cadre de l’autre – le non-soi, les ont pervertis, les ont éloignés de qui ils sont réellement. Oser prendre un chemin parallèle ; car oui, en réalité nous ne sommes pas en marge de la société, nous sommes juste en parallèle d’elle ; nous emmène vraiment à tester nos réelles motivations et si celle-ci tourne à l’obsession c’est qu’au final notre nous, nous appelle. Alors, soyons à notre écoute.

Ne passe pas à côté de ta vie, incarne ta vie et ainsi tu auras vécu.

Pour devenir nomade, tu dois te reconnecter à tes raisons

Pour arriver à ce chamboulement, ce passage à cette vie extraordinaire dont tu rêves. Tu dois te reconnecter avec tes premiers émois. Qu’est-ce qui t’a donné l’envie de devenir nomade ? Peut-être ce premier voyage lointain qui t’a procuré tellement de plaisir que tu ne pouvais pas en rester là. Peut-être ce petit enfant qui t’a permis de rêver à tout cela et que tu as envie de laisser exprimer. Peut-être… Sans la justifier, essaie de savoir ce qui t’anime, savoir ce qui a créé cette envie de vie nomade en toi.

C’est important, car c’est dans cette source que tu vas te reconnecter quand la motivation va être en baisse. Car assumer ce choix va te renvoyer vers le pourquoi tu fais tous ces efforts.

L’effort ne va pas être physique, mais mental. Tu te retrouves avec des parents qui dénigrent cette envie, ton patron, tes collègues qui raillent ton délire. Une réalité de ton quotidien qui rassure et te consume, mais aussi un inconnu du futur. Une nouvelle vie à repenser et reconstruire loin des normes qui nous ont forgé.

Et pourtant cela regarde qui réellement ? À qui dois-tu justifier tes envies, tes rêves, ta vie en générale ?

À toi-même et seulement à toi-même.

Ce n’est pas égoïste, au contraire c’est jouer franc jeu avec toi, mais aussi avec les autres, ces gens qui comptent pour toi. Ne sois pas l’imposteur ni de ta vie ni vis-à-vis de tes proches.

Alors à ton stylo, clavier, dessin, qu’importe, mais pourquoi veux-tu vivre cette vie ? La réponse n’est qu’à toi.

Opérer le switch du rêve à la réalité, car demain tu seras nomade

Un tel projet c’est vraiment switcher du rêve à la réalité et pour cela permets-toi de rêver et pas petit, non, non, mais immensément. Ce que cette vie nous apprend c’est que tout est possible. Là, présentement, tu trouves peut-être cette réflexion naïve, mais au fur et à mesure tu vas voir que c’est pourtant une réalité.

Ouvre ton esprit aux mondes des possibles. Tu n’as aucune limite à part celle que tu te fixes.

À toi de voir si tu fais partie des esprits étriqués ou bien des grands esprits. Ouille ça pique l’égo, je ne suis pas sadique, juste un peu révélatrice des potentiels.

Quelle que soit ta raison, aujourd’hui devenir nomade c’est ton projet, ton futur, pour un moment ou pour une durée indéterminée. Tu vas le vivre, en être obsédée, mais demain ça sera ta réalité. Ne pense pas que tu es trop vieux pour rêver, sinon ce projet va avorter. N’oublie pas l’adage

« Un lâcheur ne gagne jamais, un vainqueur n’abandonne jamais ».

Ta mère a dû te dire qu’aujourd’hui tu es un bon grand adulte qui s’assume et agi. Elle avait raison, nous n’agissons non pas pour une vie en demi-mesure, nous valons bien plus que cela, mais pour une Vie en entier.

Alors il est temps d’écrire ce futur, prend un papier ou notre visuel, un crayon ou tes petits doigts et ton clavier, puis décrit ce que tu veux vraiment.

Tu vas en avoir besoin pour définir ton projet et comment l’organiser. N’oublie pas écrit ta vie nomade parfaite, si tu as été trop ambitieux tu rajouteras des étapes (ou pas, car tu vas évoluer), mais tu auras un fil rouge de motivation sans fin et surtout un fil d’Ariane pour ne pas te perdre.

 

Ça y est tu es décidé, tu vas devenir nomade, tu vas enfourcher tes bottes de 7 lieux et venir parcourir le monde avec la Confrérie Nomade. Je te félicite, bravo, mais tu ressens cette ombre encore fébrile. Tu doutes de toi, tu t’enfermes dans le syndrome de l’imposteur. Tu cherches la motivation inaltérable, celle qui telle une huitre lorsque la marée baisse reste accrochée même face aux autres. Ben oui, la motivation, c’est comme la marée, ça va, ça vient et toi ce que tu veux c’est ce rocher inébranlable face aux vents de Saint-Malo. OK, je t’ai entendu, allons-y, ouvtons ta boite de pandore avec toutes les bonnes raisons à choisir cette vie, ta réalité, ton quotidien.

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaires.

Vous devez être connecté pour partager un commentaire